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Estrie

Portrait de Danika Cormier

Âge : 33 ans

Pronom : Elle/elle

Occupation (Activité principale) : Créatrice de spectacles et d’ateliers pour les 0 à 99 ans. Mouvement, écriture, art narratif, oralité

Municipalité : Saint-François-Xavier-de-Brompton

MRC : Val-Saint-François

Photo : Salomé Drapeau


Biographie :

Je suis animée du désir de bouger et de m’exprimer par le mouvement créatif depuis mon tout jeune âge. Je suis diplômée des programmes de danse du cégep de Sherbrooke et de l’Université Concordia. Je cochorégraphie mon premier spectacle jeunesse en 2014 et décide sur-le-champ que je consacrerai une grande partie de ma carrière à la création de l’émerveillement, pour les petits comme les grands, les 0 à 99 ans.
En 2016, je m’installe en Estrie où j’approfondis depuis mes démarches dans l’art narratif, fusionnant d’autres médiums à la danse et puisant une force créatrice dans les récits multigénérationnels, un univers artistique incroyable dans lequel enfants et adultes peuvent se rencontrer et vivre une expérience enrichissante commune.
Si j’ai évolué comme interprète et enseignante pendant de nombreuses années dans une multitude de projets à Montréal et en Estrie, je me consacre aujourd’hui à mon rôle de créatrice. Je signe mes œuvres sous le nom de Créations Danika Cormier.


Que représente la collectivité pour vous ? Comment la définiriez-vous ?   

Au sein de ma démarche artistique, la collectivité est l’idée que l’art n’est pas réservé aux artistes. Le processus créatif est une démarche humaine qui permet de connecter les individus de tous âges, milieux, horizons dans une idée commune: l’expression de soi.

Comment vous impliquez-vous dans votre collectivité ?

La création est pour moi un canal d’expression libérateur, une thérapie par le jeu, un espace dans lequel je me sens bien et en sécurité. C’est cette richesse que j’ai trouvée au sein de ma pratique artistique que je tiens à partager avec la collectivité. J’ai à cœur le déploiement de cet outil incomparable.
Pendant de nombreuses années, j’ai développé cet aspect – l’éveil de l’instinct créatif – davantage au niveau de ma pratique d’enseignante en danse et en mouvement expressif. Je le fais maintenant au sein de mon travail de chorégraphe et de directrice artistique dans des ateliers et des spectacles qui sont tout à la fois multigénérationnels et interactifs. J’offre des espaces dans lesquels petits et grands peuvent s’exprimer librement et en confiance.
Nous ne pouvons pas tous être artistes, mais nous pouvons tous être des humains plus créatifs. Je crois fondamentalement qu’un humain créatif est un humain plus courageux, adapté, résilient, mais surtout qui a le pouvoir de créer son propre bonheur.

Quel est votre premier souvenir des Journées de la culture ?

Un premier souvenir… Je me rappelle surtout l’effervescence des Journées de la Culture lorsque je suis arrivée à Montréal en 2010 (j’ai habité la métropole quelques années avant de revenir en région), et à quel point j’ai trouvé l’idée géniale. C’était ma première rencontre avec cet événement. Cette vive impression m’est revenue lorsque j’ai pris le rôle de porte-parole la première fois. J’ai tout de suite eu envie de faire résonner les Journées de la culture aussi fort en région!

Quelle importance cet événement revêt-il selon vous ?

Les traditions culturelles sont l’âme d’une société! Célébrer la culture est primordial pour notre épanouissement, notre capacité d’émerveillement et cette façon unique de se sentir libre et vivant! Ces journées permettent de nous rassembler et de nous rappeler pourquoi la culture est si importante.


Facebook : @CréationsDanikaCormier

Instagram : @creationsdanikacormier